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zvezdoliki
23 avril 2007

La première fois ou un barbu aux yeux de braise s'accroupit devant moi en marmonnant des trucs incompréhensibles

...c'est dans ce vol Qatar Airways Singapour-Jakarta et au fond c'est normal puisque j'ai l'idée idiote de tourrner le dos a la Mecque, comme tous les passagers de cet avion. A l'Est, toujours plus à l'Est, telle est ma devise !

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20 avril 2007

Une note à l'intention d'éventuels candidats au sentier E4 en Crète

Je mets en ligne une sélection de quelques photos de la partie randonnée de notre voyage en Crète. Un des meilleurs treks que nous ayons faits (grâces soient rendues à Visages). Une combinaison de beaux sentiers côtiers, de gorges profondes mais pas chaudes, une nature encore intacte, des villages peu accessibles échappant au tourisme de masse. Le balisage du sentier E4 est juste parfois un peu déficient (parfois de grands barbouillis en noir et jaune, mais souvent rien aux moments cruciaux, ou bien des cailloux partout). La principale difficulté provient des sols traversés (plages de galets, concrétions calcaires impossibles, éboulis dans des gorges). Je suis un peu long dans cette note, qui pourra peut-être donner des idées à certains.

  • Paleochora- Sougia: 6 bonnes heures de marche. Une assez belle balade côtière ; puis la traversée d'un col et d'un plateau aride couvert d'horribles lapiaz (éviter les talons aiguilles) ; le meilleur morceau étant les deux dernières heures: la descente sur les ruines de Lissos (la Grèce rêvée: un temple perdu au milieu d'une oasis) et l'arrivée sur Sougia, via une petite gorge.
  • Sougia- Gorges d'Agia Irini. 4 heures et demi de montée, mais douce (800-900m au total) ; c'est une balade que l'on peut faire en redescendant par un bus qui passe à 14h30-15h à Epanahori (22 km pour rentrer à Sougia à la descente par la route). Emballé par les gorges de Sainte Irène et leur végétation variée (le dictame - que l'on retrouve aussi en Vallouise-, des espèces de plantes grasses rouges dont je connais pas le nom, et puis des beaux platanes).
  • Agia Roumel-Loutro (ici le coup de maître est d'éviter Sougia- Agia Roumeli, de l'avis commun l'une des plus terribles portions du E4- on aurait d'autant plus tort de s'en priver qu'il y a de nombreux bateaux pour remplacer l'étape). L'une des plus belles étapes du trek (6 heures de marche). Après la traversée de la rivière Samaria (oups ! comment on fait ?), une belle marche vers la chapelle Agios Pavlos (à 1h30 d'Agia Roumeli), puis une traversée dans les pins. Il ya en suite une heure et demie plus aride, dans le vent, sans ombre. Mais le dernier tronçon est magique- les criques de Marmara et deux petits raidillons avant Loutro, la Terre Promise. Sur la fin, le sentier est assez acrobatique (ça ne m'a fait aucun effet mais ça en a refroidi plus d'un), à la limite de la varappe (mais ce sont des prises faciles).
  • Une boucle autour de Loutro (Anapolis et les gorges d'Aradena, 6 bonnes heures). Après une bavante en lacets très raide (650 m de dénivelé), on atteint un plateau riant, au pied de montagnes fraîchement saupoudrées de sucre glace (le sommet étant à 2400m). Au village d'Anapolis, desservi par la route (ce n'est pas le cas de Loutro qu'on atteint exclusivement en bateau ou à pied), on peut s'arrêter dans une taverne tenue par une grecque qui a vécu 3 ans à New York. Redescente par les gorges d'Aradena. Impressionnant mais très très aride et passablement pénible. Le ciel a failli nous tomber sur la tête ; il faut se méfier des lendemains de jours pluvieux et des chèvres qui gambadent avec insouciance dans les éboulis. Un retour en bateau est possible depuis les criques de Marmara, à l'embouchure des gorges d'Aradena.
  • Loutro- Hora Sfakion2 heures et demie avant le retour à la civilisation (bus pour Héraklion). A part les points de vue sur Loutro et Hora Sfakion, le clou est Sweet Water Beach, une plage avec des sources d'eau douce, sous des falaises impressionnantes. Le sentier qui permet d'en sortir présente des à-pics idéaux pour liquider discrètement sa belle-mère.

19 janvier 2007

à la demande générale....

....quelques photos toutes fraîches d'Istanbul (je sais je sais, ça fait touriste velu; royal, j'assume):

la Ayasofya (vue depuis la sortie de la Mosquée bleue)

la cour de la Mosquée bleue

....le Bosphore (avec des nuages qui ont jeté un voile pudique sur le lever de soleil érubescent qui m'avait tant hypnotisé la veille - mais il me faut me croire sur parole, j'avais oublié mon appareil photo ce matin-là)....

....encore le Bosphore (pour la bande son la veille au soir voir ici en poussant le son - désolé, c'est un peu raté !).....

....des pêcheurs sur le pont de Galata sur la Corne d'Or....

18 janvier 2007

Deux jours a İstanbul

- Tiens c'est curieux, sur la connexion İnternet du salon Turkish Airlines, bloglines ne passe pas davantage que les commentaires chez bladsurb (blogger je crois): tous deux sont considérés comme du chat et à ce titre ınaccessibles.

- Un voyage épique, à l'aller comme au retour. A l'aller, impossible d'atterrir soi disant à cause du brouillard (alors qu'on voyait parfaitement la Corne d'Or et la ville), l'avion a passé 1 heure à tournicoter au-dessus d'Istanbul avant d'abandonner: atterrissage a Izmir (339 km d'Istanbul) puis fınalement vers 2h du mat', retour vers Istanbul alors que le brouıllard s'était levé. Aujourd'hui ıl fait beau à Istanbul maıs pas à Londres, je n'ai aucune idée de l'heure à laquelle nous pourrons décoller.

- Cette fois ci, pas le temps de faire du tourisme, maıs j'ai découvert la rive européenne du Bosphore, au nord de la ville. Je ne suis pas pret d'oublier le lever de soleil mercredi matin sur la rıve asiatique avec ces minarets dans le brouillard sur une bande-son d'appel a la priere, et ces immenses bateaux en goguette sur le Bosphore.

- Dıscussion passionnante avec E sur l'Irak. Il m'explique que Mossul et Kırkuk étaient des propriétés personnelles du sultan dans l'Empire Ottoman et voit bien l'Armée turque descendre jusque là, quand les Américains seront partis. Dit qu'ici comme ailleurs on est dans un cycle nationaliste et qu'il sera tentant de manipuler l'opinion sur ces questions.

- Je n'avais pas souvenir du nombre hallucinant de portraits d'Atatürk, aux endroits les plus ınconğrüş.... dans les batiments publics mais aussi privés.

17 décembre 2006

Une journée à Chartres

Un grand merci à mes hôtes pour ce repas délicieux avec vue (et quelle vue) et cette visite guidée de la cathédrale, justement célèbre dans la blogosphère.....

Je serais bien incapable de retranscrire ce soir tout ce que j'ai appris.... Mais je veux noter ici avant d'oublier qu'au portail Nord, les dix figures qui renvoient toutes au Christ se répondent deux à deux (Melchisedech/ Pierre, Abraham/ Jean-Baptiste, Isaïe/ Siméon, Moïse/ x, David/xx) (ayayaye, Alzheimer me guette)....

.... et les incroyables couleurs des vitraux, vus dans une belle lumière dorée hivernale..... notamment ceux offerts par Blanche de Castille, aux rouges fraîchement restaurés, avec Saint-Louis jeune en Salomon.

Pour aller plus loin, on ne peut que recommander la lecture de cette série (qu'on espère voir s'enrichir encore).

Une dernière question- mais d'importance : que met-on dans ces poubelles marquées "CATHE" ? des cathécumènes ? des cathéschismes périmés ? des cathéters ?

 

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24 octobre 2006

Moscou (4): Arbres

Pour une ville réputée sans arbres, ce n'est pas si mal. Déjà à Cheremetyevo, on atterrit après avoir survolé une immense forêt. Ce qui m'a surtout frappé Place Rouge quand je l'ai vue pour la première fois entre chien et loup, vide, ce sont ces sapins qui sont devant la muraille du Kremlin (il n'y manque que les loups).

La rue Tverskaia a été amputée de ses arbres, c'est vrai, mais il suffit d'aller dans les rues adjacentes et de rentrer dans les cours pour voir des bouleaux et respirer l'odeur de l'automne.

22 octobre 2006

Moscou (3): églises

- Il y en a partout à Moscou, des petites, des grandes, avec des kokotchniki et des bulbes, parfois dans l'ombre d'un HLM, en face d'un casino, dans la cour d'un concessionnaire de voitures, mais aussi à la place d'honneur, Place rouge ou dans le Kremlin.....

- Pour le plaisir, une liste de noms (recopiés du guide vert, je n'ai pas visité toutes ces églises...) :Monastère du Saint Sauveur derrière les Images, Eglise de la Trinité sur les Boues (à côté de l'Etang Propre (sic)), Eglise de la Transfiguration du Sauveur sur les Sables, Eglise de la Déposition de la Robe (au Kremlin), Eglise de l'Intercession de la Vierge de Fili, Eglise de la Résurrection des Tonneliers, Eglise de la Nativité de la Vierge de Poutinki (photo ci-dessus, tout près de la place Pouchkine, en face du monstrueux casino Macao), et mon nom favori, l'Eglise du Monastère de la Rencontre de l'Image de Vladimir. Pour peu on se croirait dans Dialogues des Carmélites avec son catalogue automne-hiver des noms de soeur à rallonge....

- Ma théorie des églises orthodoxes plus hautes que larges, toutes aspirées vers le ciel, a pris un sérieux coup; j'ai vu à Moscou des églises plus plates que des stations de métro, des vraies caves....Mais il y a tout de même beaucoup d'églises missiles (comme la plus ancienne des églises du Monastère Saint Pierre d'en Haut, photo ci-dessus), églises-téléscopes pour scruter le ciel. A Saint-Basile le Bienheureux (ci-dessous), quel choc devant la hauteur de la tour centrale, une tour à base carrée qui devient octogone. Dans une des tours, au sommet, une spirale, dans une autre, une figure du Christ....

- Les iconostases: plusieurs rangs d'icônes, bombées, coulissant sur des rails. Au dessus de la porte royale, la diésis: les apôtres marchant vers le Christ. Au-dessus, les fêtes du calendrier. En haut, les prophètes.

- la croix orthodoxe: une croix de Lorraine à cédille; le barreau du haut est l'inscription sur la croix, celui du bas, en biais, pour soutenir les pieds du Christ.

- Pour aller plus loin on peut aller ici et ici. L'auteur de ce blog a un excellent carnet russe, avec notamment un témoignage de première main sur la Gay Pride de cette année à Moscou, un papier très amusant sur les sculptures de lunettes dans les cimetières de l'époque soviétique et des photos magnifiques de Saint-Petersbourg.

 

22 octobre 2006

Moscou (2): café et chocolat

Pas ou peu de cafés Internet à Moscou, mais de nombreux cafés de l'enseigne ci-dessous (je n'arrive pas à trouver les bons caractères, ça m'énerve !). Nous regardons la carte et Genia m'explique la différence entre le "chocolat français chaud" et le "chocolat chaud". Le chocolat français ressemble à du cacao (et à ce qu'on boit en France) alors que le le chocolat chaud est du vrai chocolat fondu, au goût très fort, pas si éloigné de l'Africain d'Angelina..... Pas des fiottes ces Russes.

 

21 octobre 2006

Moscou (1): les charmes de la translittération

La translittération réduit les noms à la cuisson. C'est net pour les musiciens: Шопен perd une 1 lettre et Ceн-Сaнc en perd 3 (ce n'est que justice pour ce dernier car c'est vraiment un très mauvais musicien).

Côté peinture, à la galerie Pouchkine, je ne me lasse pas de lire sur les panneaux Гоген (-2 lettres), et je m'efforce de distinguer Моне de Mане (-1 lettre chacun). Je tombe en arrêt devant le triptyque marocain de Матисс (-1 lettre): la porte de Casbah, la vue de Tanger et au milieu un autre mini-triptyque dans le tableau, Zora, des poissons rouges et ses babouches qui ressemblent à des pieds coupés.

21 octobre 2006

Retour de Moscou

Coucou me revoilou, j'étais à Moscou.

Comme j'ai bien du mal à aller plus loin que ces fortes paroles ce matin, voici quelques photos de la partie touristique de mon voyage à Moscou (limitée essentiellement au week-end dernier)

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