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zvezdoliki
24 janvier 2010

La recette pour un concert de musique contemporaine archi-comble (sans tricher avec le label Festival d'automne)

Il suffit de demander à un très bon violoncelliste de jouer des pièces de musiciens contemporains vivants (venant chacun avec sa meute: oh, salut, trucmuche, comment tu vas?) dans la très petite salle de concerts d'un musée ouvert gratuitement le dimanche (oh! chéri, une salle d'enchères! on y va ?) au profit d'une association de lutte contre le sida (qui aura fait de la pub à toutes les associations homo de la planète), le tout au tarif ridicule de 10€. Aucune chance de pouvoir rentrer.

(Pour se consoler, on peut toujours écouter Messagesquisse sur le site du très bon violoncelliste (et regarder ses photos))

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21 janvier 2010

A la mémoire de Camille Maurane

Je suis triste d'apprendre la mort de Camille Maurane, le grand baryton français, à l'âge de 99 ans (c'était une jeunesse à côté de Hugues Cuénod). Pour moi il restera l'incarnation parfaite de la voix du beau-jeune-homme, en français...

C'était d'abord et surtout le plus grand Pelléas que je connaisse et ça n'est pas rien; c'est en l'écoutant que je suis tombé amoureux de cette musique, de cette partition. Je préfère toutes les versions avec Maurane à la version Désormière de référence, même si la distribution de cette dernière est plus homogène. Maurane est Pelléas: ce qu'il chante est direct, compréhensible, lumineux (à l'exact opposé des zones d'ombre de cette embrouilleuse de Mélisande), sans affectation d'ailleurs. Il désamorce toutes les critiques - que je n'ai jamais comprises- sur le livret de Maeterlinck.....


(un petit bout de la scène 2 de l'acte IV)


(et un autre petit bout de la scène 1 de l'acte II)

C'était aussi un grand chanteur de mélodie française, et en particulier un des grands interprètes de Fauré. C'était mon meilleur choix dans Adieu, loin devant Stutzmann et Kruysen. Je vous propose ici de l'entendre dans la Bonne Chanson opus 61 (Verlaine), dans le n°3, La lune blanche:


et dans les Berceaux 


qui mettent en valeur, davantage que dans Pelléas, ses délicates qualités lyriques (élégiaques (?)).

17 janvier 2010

Quatre pour une cinquième.

Hier samedi a été une journée à marquer d'une pierre blanche (et d'un billet de blog) pour notre jeune association: première journée en orchestre (ce n'est jamais évident mais je crois que ça va prendre) et surtout, recrutement d'un chef d'orchestre. Nous avons rencontré quatre chefs, à qui nous avons proposé de diriger le 1er mouvement de la 5ième de Beethoven. Chaque rencontre a été différente et révélatrice ... même si l'exercice peut paraître artificiel (chaque chef pouvant avoir envie de montrer un spécimen de l'étendue de ses talents plutôt que de conduire une vraie répétition d'orchestre). La fumée blanche est sortie pour Marc Korovitch, qui a fait l'unanimité du jury de professionnels que l'association avait invité à départager les candidats, et a été apprécié, je crois, d'une grande majorité des musiciens. C'est un chef qui m'a vraiment donné envie de travailler avec lui et qui nous a laissé entrevoir de belles qualités musicales; en 40 minutes, il a su aller à l'essentiel et éclairer la partition comme aucun autre des candidats, mettre en lumière les éléments moteurs dans des passages un peu confus (par exemple dans le développement, écouter trompettes+ timbales), faire ressortir les contrastes de dynamique, sans se perdre dans les détails. Et puis il a pris un bon tempo: pas injouable, et sans faire le contresens qu'a commis - à mon sens- un des candidats - qui dirige les quatre premières mesures nettement plus lentement que la suite du mouvement. Je crois que nous allons nous régaler...  

2 janvier 2010

(Lorraine nous hante)

Bonne année 2010 ! Beaucoup de bonheur, de swing et de musique.... à vous tous, lecteurs et commentateurs, réguliers ou occasionnels.

26 décembre 2009

Des astres et de la musique en France

Tiens, il y a ceci dans le Monde ce soir sur l'exil des compositeurs français, pour des raisons économiques, aux Etats-Unis (il est question de Manoury, de Bedrossian et de Fabien Lévy). A propos de l'excellent traitement des musiciens en France (c'est sûr qu'il y a d'autres priorités budgétaires et fiscales, comme la suppression de l'impôt sur les successions ou le bouclier fiscal), et pour rester dans la chronique fabienne, j'en profite pour signaler un événement cosmogonique considérable, la tenue d'un concours de certificat d'aptitude en violon - c'est le concours qui permet de devenir prof en conservatoire et le dernier s'est tenu en 2001. Les épreuves d'admissibilité, c'est en ce moment et les épreuves d'admission ce sera en 2011 (c'est comme un cycle d'oeuvres de Stockhausen, il faut laisser le temps au temps). Il ya bien une autre voie, mais elle suppose de bloquer deux ans de formation non rémunérée (ce qui n'est pas idéal si on doit acheter des croquettes à son chat).

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12 décembre 2009

Une merveille

Plus tard, je serai Orphée; et puis Pluton aussi.

30 novembre 2009

au fond, tous ces orchestres amateurs qui se cassent la tête à essayer de recruter des violons....

... eh bien, moi je vous dis, un bon accordéoniste russe (non syndiqué), ça fait largement l'affaire.....

 

22 novembre 2009

Allez, on remet sa perruque et on lève les jambes. Plus haut, les jambes!

Week-end strictement haendelien; je n'ai rien écouté d'autre que du Haendel en boucle, et c'est plutôt une bonne fréquentation. Je me suis interrompu cette après-midi pour voir de quoi ça parlait sur France Musique, mais j'ai pris peur quand ils ont parlé de Siberia de Giordano (OMG, il ya des gens pour s'intéresser à ça).

Haendel, donc ses vertus aérobiques (Sémélé, acte II): sautiller sur du Haendel m'a permis d'éliminer une succulente potée opportunément lorraine servie avec d'étonnants panais (le légume fashionista, cet automne).... 

.... de tressaillir sur des triples croches bavardes (Israël en Egypte, Exode)....

(He spake the word, and there came all manner of flies and lice in all quarters / He spake; and the locusts came without number, and devoured the fruits of the ground)

(apparemment, les mouches et les poux asticotent seulement les violonistes alors que - OMG -  les locustes s'attaquent aussi à nos gros amis les violoncellistes et les altistes)

(c'est qu'on apprend des choses, sur les blogs)

... puis de m'endormir du sommeil du juste (Sémélé, acte III)

(Leave me, loathsome light/ Receive me, silent night!/ Lethe, why does thy ling'ring current cease?/ Oh, murmur, murmur me again to peace!)

17 novembre 2009

Les voies de la follitude (et de la serpillière) sont impénétrables

C'est par ici qu'il faut cliquer.

(merci à N. via mon CollèguePréféré) 

(je me demande si ça amusera guillaume)

(tiens, y a ça aussi pour Philippe[s])

(sisi, ça résiste)

15 novembre 2009

And now Ladies and Gentlemen un peu de boxe thaïlandaise!

Vas-y! Mors-y l'oeil!

La frêle placide batave l'emporte haut la main sur l'agitée du bocal la rock star (qui est bonne pour l'HP), non? Je ne doute pas que Bartoli ait chanté cet air moins faux plus proprement au disque ou lors d'un autre concert, mais enfin....

Ce billet est certifié avoir été réalisé sans danger pour aucune cantatrice (mais en exploitant honteusement les gazouillis de @Theobaldino)

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