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zvezdoliki
9 avril 2012

Vu:

* La terre outragée: beau mélo sur Tchernobyl en deux époques: les 24-27 avril 1986 à Pripiat, puis 10 ans après. La figuration de la catastrophe est très impressionnante car très économe, une pluis noire qui tombe, des enfants qui jouent dans les flaques d'eau, un pompier appelé  pour un incendie, et NOUS ON SAIT. Affreux.

* Réussir sa vie: j'ai été amusé pendant le 1er court-métrage (Shy Telecom et la course nue), indifférent pendant le 2ième et endormi pendant le 3ième. Raté, le film.

* Colonel Blimp. Vieillissement très réussi des deux personnages principaux, un anglais et un allemand (le vrai couple du film); Deborah Kerr, incarnée en trois personnages féminins, reste éternellement jeune. Le message principal est peut-être sentencieux mais le film est varié et amusant. Dans ses meilleurs moments, comme un Lubitsch qui filmerait les conséquences d'un duel sans le montrer directement.

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1 avril 2012

Vu:

  • Bye Bye Blondie: le milieu des lesbiennes punk à Nancy dans les années 70. Toute ma jeunesse (comment ai-je pu passer à côté de cela, hein?) (Salle curieuse, 3/4 de lesbiennes et 1/4 de fanatiques de Despentes, prêts à vibrer à la moindre réplique d'"auteur". Une expérience extrême.)
  • Le policier: la collision de deux bouts de film, à la Lynch. Oded et son père.
  • Week-end: la rencontre féconde (air connu) d'un petit hystérique et d'une grande chose molle. Je jouerais à ton papa, et tu lui ferais ton comeout. Tu veux, dis?

 

13 mars 2012

Vu

  • Oslo 31 août. Un film magnifique, étonnamment tonique pour le récit des 24 dernières heures d'un jeune homme. Que de séquences marquantes: un entretien d'embauche avec un éditeur torpillé en quelques mots; la confession d'un ami proche qui s'enlise dans la vie de famille; un petit matin au bord d'une piscine; un dernier morceau de Bach Haendel au piano. Et Oslo comme terrain d'un jeu de go.
oslo-august-31st-movie-image-1
  • Albert Nobbs: Glenn Close en vieux serveur qui cache son jeu. L'émotion qui naît de voir la souris pousser le caillou qui bouche le tunnel vers la sortie....
  • La taupe: pas tout suivi, mais je serais capable de raconter la fin à qui veut.
26 février 2012

Vu:

2 très bons films français: 

  • La désintégration: 16 de tension et du psoriasis avant d'aller sauter (très bon comme tout ce que fait Faucon)
  • Un monde sans femmes (Rohmer/Houellebecq et des acteurs excellents, notamment Vincent Macaigne)

2 films qui parlent des Malouines:

  • La dame de fer (même le pseudo-documentaire sur Alzheimer est raté)
  • El Chino (l'amour vache entre un quincailler de Buenos Aires et un immigré chinois tombé du ciel; une comédie gentille qui vaut aussi pour son pesant d'insultes; "pedazo de ñoqui" par exemple me paraît digne d'une ample diffusion)
10 février 2012

Vu

* L'amour dure trois ans (Beigbeder, plutôt une bonne surprise, en fait)

* Mission Impossible 4: un vrai chef d'oeuvre (avec en prime l'humour qui faisait défaut aux précédents)

* Tahrir (à la Eisenstein, pour la fille au smiley)

* Les chants de Mandrin (trouvé ça très peu convaincant. Chez RAZ, RAS: le dragon se fait buter comme dans un jeu vidéo. Et puis quelle horrible bande-son) 

* Noces. Un documentaire sur le travail de Mirella Giardelli à partir de Noces, de Stravinsky. Ce sont ici les noces.... de Stravinsky et Ramuz (leur photo est promenée comme une icône dans la représentation....), même si de mon point de vue c'est un couple déséquilibré et le film donne un peu trop la parole à Ramuz). Le film est magnifique dans ce qu'il donne à comprendre de la musique: on regrette juste qu'il ne passe pas plus de temps sur tous ces passionnants exercices de préparation, en petit ou grand effectif (les roulements de grosse caisse, les scènes où tous comptent des choses différentes, la scène lunaire mère-fille). C'est bon aussi d'entendre Noces en français (hélas, le russe semble avoir gagné la partie au disque, à part la version Ansermet, c'est du russe partout), ce qui permet au spectateur francophone de se rendre compte davantage de la dimension bouffonne, villageoise de l'oeuvre. Le parti pris de la représentation de Noces qui clôt le film est de mêler dans une arène close les percussionnistes aux chanteurs, de traiter la partition comme un opéra (un mystère?), pas comme un ballet (comme le voulait Stravinsky, mais pas Diaghilev); ça marche bien notamment parce que les chanteurs (la mariée, le marié, le père, la mère) jouent très bien. La fin de Noces est sidérante (pianos, crotales et cloches) et l'oeuvre me laisse toujours euphorique.

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14 janvier 2012

Vus:

- Hugo Cabret: magnifique (une gare parisienne avec tour à l'horloge, Baron Cohen en Longtarin à patte folle et Ben Kingsley en prince déchu: la 3D comme machinerie du merveilleux)

-Let My People Go: gay, finlandais et pascal (Bideau en créature libidineuse, Maura avec le spray "devenir juif" et ....Nicolas Maury)

- Une autre vie: drame des normes dans le BTP (et du crédit revolving; apparemment, le scénario n'est pas crédible sur ce point crucial)

- J Edgar: relative déception  (j'avais trop salivé)

2 janvier 2012

mon top 11 de 2011 pour faire plaisir à chori (et lui seul)

L'Apollonide

Tomboy

Le gamin au vélo

Une séparation

La piel que habito

Habemus Papam

Melancholia

Restless

Essential Killing

A Dangerous Method 

(+ Je veux seulement que vous m'aimiez en prime) (ce n'est pas une injonction)

30 décembre 2011

A dangerous method, by David Cronenberg

dangerous-method-cronenberg

(Un film résolument sur la trace de Jung, préférant la multiplicité des approches à la focalisation exclusive sur la sexualité. Riche bande-son wagnérienne facile à déchiffrer: Freud est Wotan (le Wanderer) alors que Jung est Siegfried (Sabina Spielrein l'explique très bien); les belles scènes dans le bateau sur le lac de Zurich rappellent Tristan (Isolde/Marke avec ou sans voiles, that is the question). Et puis Zurich, Triebschen, tout ça.... comme le dit Jung, il n'y a pas de hasard)

29 décembre 2011

Vus:

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- M. Butterfly (Un vieux film queer. Deux fois la mort de Butterfly, deux fois sur le mode déceptif. La voix lente et sourde de John Lone, chaque réplique comme un poignard lancé. Pékin avant la Révolution culturelle, Paris après 68, mais tout le monde parle anglais.)

- The Lady (hagio et pour tout dire franchement mauvais)

- Shame (j'ai trouvé la séquence chantée par Carey Mulligan particulièrement ratée: son New York New York ne décolle pas. Comme l'a écrit je ne sais plus qui (qui pourra me punir, s'il veut), elle est bien punie d'avoir vu son frère se branler)

Carnage (la scène du clafoutis rejouée par ma nièce, deux jours plus tard. Ce clafoutis va finir par devenir légendaire)

7 décembre 2011

Vus

  • Footnote: deux universitaires en talmudologie, un père (glabre) larvesque et imposteur et un fils (barbu) séducteur. Il y a aussi un petit-fils superlarvesque. Tout ça a l'air passionnant sur le papier, mais on a du mal à s'intéresser.
  • Contracorriente: pédépéruvien et barbu. Un peu trop telenovelesque pour être honnête.
  • Dans les coulisses du NY Times: pour David Carr le survivant

et rien depuis, parce que je n'ai pas le temps!

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