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zvezdoliki

15 septembre 2008

Un peu de peinture russe (3/3)


Avant que je n'oublie tous ces peintres, une petite sélection portative des sections XIXème siècle de la Galerie Tretiakov (à Moscou) et du Musée Russe (à Saint Petersbourg). Un continent inconnu qui réserve de jolies surprises.

Alexei Savrasov: le Retour des corbeaux (1871)

Ivan Kramskoi: Léon Tolstoi (1873)

Arkhip Kouindji: la lune sur le Dniepr (1880)

Vassili Sourikov: Le matin de l'exécution des Streltsy (1881) (l'histoire de la Khovantchina)

Ivan Chichkine: Un matin dans une forêt de pins (1886)

Ilya Repine (celui du magnifique dernier portrait de Moussorgski): la réponse des Cosaques Zaporogues au Sultan de Constantinople (1880-1881) (oui oui, on parle bien de ceci)

Du même, Ivan le Terrible étreignant le cadavre de son fils (1885)

De Valentin Serov, un des plus doués de tous ces peintres, un portrait de Konstantin Balmont (1905)

... et de la princesse Orlova (1911)

 

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14 septembre 2008

Une folie, deux questions

  • Ai fait une demi-heure de footing, pour la première fois depuis 20 ans. Je vais peut-être attendre encore un peu avant de recommencer une pareille folie. A l'heure qu'il est, mon visage a encore une couleur intermédiaire entre cramoisi éminence et haleine d'éléphant.
  • Ai déchiffré le fameux Roooh l'est beau! (qu'est pas si beau) de Ravel. C'est pénible comme tout à jouer, mais le bouquet c'est ceci (qu'on joue pendant 18 mesures - ce sont des pizzicati, qu'on n'est pas censé diviser):

Alors ? sans capodastre, comment fait-on ? comment on fait pour mettre le deuxième doigt sur deux cordes non adjacentes ? Hein ? Pour quelqu'un qui n'est pas une créature de dessin animé ? et en plus ça fait mal aux doigts, cette vacherie.

  • Encore une question pour les foules (la seule qui m'importe réellement aujourd'hui, à vrai dire): qui parie (contre moi) que Lehman Brothers sera racheté dans la nuit ?

9 septembre 2008

l'objet d'émerveillement du jour

Comme le bassin de la mer Noire est grand ! et que celui de la Méditerrannée est riquiqui.... (via ici)

6 septembre 2008

Les gens ... aaaaah.... les gens.... -eh bien ?..... -les gens.... ils sont..... -non ?.... revenus ! - aaaaaaaaaah!

Suis allé acheter un paillasson au BHV, aujourd'hui samedi vers 16h. L'horreur.

5 septembre 2008

Le silence de Lorna, des frères Dardenne

Une histoire que je ne vais pas me risquer à raconter: j'aurais bien du mal à résumer le film en une phrase, et c'est MaPolitiqueEditoriale de ne pas dépasser la phrase dans mes résumés de film. Comme La promesse (mon film préféré des Dardenne à ce jour, peut-être ex aequo avec celui-ci qui est vraiment très bon), c'est l'histoire d'une libération. Enfin plutôt, je crois, la preuve qu'on peut toujours choisir d'être libre, d'échapper au plan, en toutes circonstances... En tous cas, le récit, lui, mène le spectateur assez vite très loin de tout ce qu'il aurait imaginé, encore davantage que dansL'enfant qui était déjà inracontable. Un des plaisirs du cinéma des Dardenne (car il faut bien parler de plaisir dans ce cinéma parfois pénible) est celui, à la Madame de, que procure l'observation de la circulation incessante des objets (une clé, deux billets de 500€, une voiture de taxi, une enveloppe d'argent). Bande son impeccable et économe - une des surprises que réserve le film, à la fin, est l'irruption d'une phrase de l'arietta de la 32ième sonate de Beethoven ... qui amène une curieuse sensation de paix et de détachement de la réalité, qui contraste avec la scène de film d'horreur qui a précédé.

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4 septembre 2008

En bateau

Dans une saine atmosphère de fête foraine (je ne suis pas seul à avoir le petit doigt sur la gâchette (oui oui c'est bien un stand de tir aux pigeons médiéval, flinguons gaiement Mongols et Vaticanais))....

....on embarque à la gare fluviale (retchnoi voksal) de Moscou, une beauté stalinienne:

On quitte Moscou par le canal de la Moscova à la Volga, dans une campagne à datchas et à estivants imbibés (no foto)

Un clocher émergé (Kaliazine) nous rappelle les aménagements hydrauliques réalisés sous Staline pour réguler le débit de la Volga (avec une main d'oeuvre abondante et coopérative):

A force de descendre des écluses, on se retrouve à descendre la Volga.... on se dit avec enthousiasme qu'on est dans le bassin de la Caspienne, pas si loin, après tout, de Samarcande et de la route de la soie. En passant, le camarade Staline a oublié de noyer quelques églises:

On quitte la Volga (déjà hyperlarge à Iaroslavl) à Rybinsk, où on repère la statue de la Volga-Mat, la Mère Volga (presque aussi étronique que la Rodina Mat de Kiev).

Après la sinistre écluse de Rybinsk, on s'engage dans le réseau reliant la Volga à la Baltique, via la Cheksna qui vient du Lac Blanc, le lac Onéga qui débouche dans la Svir qui se jette dans le lac Ladoga qui s'écoule dans la Neva (dont l'embouchure se situe dans le Golfe de Finlande). Vous avez suivi ? On monte puis on descend: la ligne de partage des eaux entre Baltique et Caspienne estsituée entre Lac Blanc et Lac Onéga, très près de la Baltique.

La densité diminue: on fait facilement 100km sans croiser une habitation. De l'eau, de la forêt. Parfois, rien.

Au Nord du lac Onéga apparaît Kiji, point septentrional et sommet émotionnel du voyage. Il y fait très beau, on se dit qu'on pourrait tenter une riante villégiature sur la Mer Blanche à Arkhangelsk. Finalement, on choisit Saint-Pétersbourg. Erreur fatale: une violente tempête nous secoue les tripes sur le lac Ladoga (bonjour les dégâts).

(merci au chat pour ses photos sans doigt)

3 septembre 2008

Mon petit doigt s'est fait discret à Kiji, l'émotion sans doute

3 septembre 2008

quizz: alors, c'est qui ?

(indice: son nom est déjà apparu dans ce blog)

2 septembre 2008

Un peu de peinture russe (2/3): l'icône des icônes

L'icône de la Trinité, d'Andrei Roublev.

L'icône des icônes.

Qui a suscité des torrents de glose (je vais donc faire très court, je suis peut-être le seul à ne rien y connaître).

Peinte par un peintre qui reste célèbre avec deux oeuvres: cette icône et les fragments d'une déisis aussi conservée à la galerie Tretiakov.

Trois anges de même apparence: la représentation de la trinité dite de l'Ancien Testament.

Le Père (l'arbre) entre l'Esprit (la maison) et le Fils (le rocher).

Une croix (voir le regard du Père sur l'Esprit sur le Fils sur le calice; toujours repérer la trajectoire des regards dans l'icône russe) inscrite dans un cercle.

Une fois encore, la délicatesse des figures et des couleurs.

1 septembre 2008

Un peu de peinture russe (1/3): la vierge de tendresse

La célébrissime (*) icône de la vierge de Vladimir, conservée à la galerie Tretiakov de Moscou. La main gauche de l'enfant haut dans le cou de la mère, le regard triste de celle qui sait ce qui va advenir. Une scène d'une étonnante douceur.

(*): ne dit-on pas communément en français moderne; "alors mon lapin, tu veux faire vierge de Vladimir ce soir avec ton chat ?"

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